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Une brochure, deux articles, des anecdotes : "Quiproquos sur le nom de la Défense" par Martine Gontier

En consultant des documents à la bibliothèque de Courbevoie, à la lecture d'une brochure de l'Epad "Les 30 ans de réalisations sur le site" , Martine a relevé deux articles qui prêtent à sourire.

Premier article

"Allô, l'EPAD ? Passez-moi le directeur des Services Techniques s'il vous plaît.
Allô, bonjour monsieur. Je suis le peintre en lettres. Voilà : je suis en train de faire vos pancartes ; vous savez, celles du chantier du métro express. Eh bien, il fallait que je vous dise... Il me pose un problème le nom de votre métro. Surtout que vous m'avez demandé de mettre les initiales en grosses capitales. Vous voyez ce que les initiales de " Métro Express Régional Défense-Etoile" donnent vues de loin ?...
Ah bon ! Vous aussi vous trouvez qu'il faut changer ça..."
Sans doute trop pris par son travail, aucun administrateur ou ingénieur ne s'était encore aperçu de l'incongruité de l'abréviation.... C'est à ce peintre en lettres que l'on doit de dire tout simplement aujourd'hui : " je vais prendre le ....R.E.R." .


Deuxième article

"Le nom de la Défense posa quelques problèmes et il fut même question de le changer. Andrée Lebrat qui fut responsable de la communication à l'EPAD pendant 25 ans a connu bien des quiproquos provoqués par la consonance militaire du nom. Par exemple, André Prothin ne peut débarquer en Egypte : sur son passeport était écrit " Directeur-Général de la Défense" ; les militaires n'étaient pas acceptés dans ce pays en état de guerre... Un jour, un jeune homme attendait dans son bureau. Il a fallu lui expliquer longtemps que ce n'était pas ici que l'on pouvait s'engager dans la Légion Etrangère. Mieux encore. Monsieur Phillipi (Directeur-général de l'EPAD à l'époque) accompagna un général soviétique dans sa visite. Il cherchait partout des yeux les installations militaires qu'il était spécialement venu voir. Il a dû trouver qu'elles étaient bien camouflées..."