Patrimoine

Le cinéma et Puteaux par Alain Dubrana

Georges Mélies, le génie, l'inventeur du cinéma moderne

Georges Méliés

Photo Wikipedia

Issu d'une famille bourgeoise, il est né à Paris en 1861. Il suit des études au lycée impérial Louis Legrand et passe sont baccalauréat.
Sa famille l'envoie en Angleterre pour qu'il se perfectionne dans la langue.
Peu enclin à poursuivre des études, il se dirige vers le théâtre et finit par s'associer à un prestidigitateur, David Devant, à qui il fabrique les décors en échange de l'apprentissage du métier.
Il rentre en France, se marie en 1885 avec Eugénie Genin, une pianiste amie de la famille, qui lui apporte une certaine aisance financière.
Il vend à son frère son héritage familial pour acheter le théâtre de Robert Houdin où il donne des spectacles.
En 1891, il crée l’académie de prestidigitation.
Le 28 décembre 1895, il est invité à la première projection publique des frères Lumière. Subjugué par cette invention, il demande aux frères Lumière de lui vendre une de leur machine. Il essuie un refus, sans doute pour éviter un concurrent potentiel.
Il achète deux brevets, l'Isolatograph et le projecteur Theatograph de l'anglais William Paul. Il fabrique sa propre caméra et crée sa société de production la « Star Film » en 1897. Plutôt que de tourner des scènes de la vie courante, il a l'idée de tourner des films de fiction dans des décors. Il transforme la propriété familiale de Montreuil en studio de cinéma.

Plaque commémorative pour Georges Mélies

Plaque commémorative
(Patrimoine des communes de France)

Le premier studion de cinéma en France

Le premier studio de cinéma en France
(http://www.montreuil.fr )

Il crée et définit les fonctions de producteur, de réalisateur, de scénariste, de décorateur, de machiniste et d'acteur.
Il est le père des effets spéciaux dont la production la plus célèbre est de 1902 : « Voyage dans la lune ».   
En 1897, pour 50 centimes de l'époque, il projette dans son théâtre un film de quarante cinq minutes.
On estime qu'il a produit environ plus de cinq cent titres. Une grande partie de son œuvre a été détruite ou perdue lors de ses déboires financiers dans les années 1920.
Il meurt oublié, dans la misère, en 1938.

Généralités
Les premières projections
Films, dont certaines scènes ont été tournées à Puteaux
ou à La Défense